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En 1988, Geneviève COURBOIS suit son mari en poste en Mauritanie dans la ville d’ATAR. Cette ville est située dans la région de l’Adrar, à 500 km au nord de la capitale NOUAKCHOTT (Voir l’onglet « Mauritanie et Atar »).
Elle subit depuis de nombreuses années des conditions climatiques difficiles dues à la sécheresse et au vent. Touchée par l’état de malnutrition et les retards de croissance des enfants de certains quartiers d’ATAR, elle lance, avec le soutien des autorités régionales, une action pilote avec l’ouverture d’un centre pouvant accueillir 30 enfants et leurs mamans.

Parallèlement, en juillet 2000, l’association « Les Enfants Du Désert » (EDD) est créée à l’île de Ré avec pour objectif d’aider à la lutte contre la malnutrition infantile, tout en assurant un suivi sanitaire. Pendant près de 10 ans EDD s’est développée.
De nombreux partenaires se sont inscrits dans ses projets et ont permis d’ouvrir 9 centres pouvant accueillir jusqu’à 700 enfants. De nombreux bénévoles (jeunes, infirmières, retraités, médecins, dentistes…) ont participé aux actions de EDD pour soutenir et accompagner les enfants et leurs parents.

Puis arrivèrent les attentats de 2007 qui furent catastrophiques pour les Mauritaniens et pour EDD : Pendant plus de 5 ans, le gouvernement Français a interdit à ses ressortissants d’aller en Mauritanie. Il n’y a plus eu de vols Paris-Atar, donc plus de touristes et plus non plus de bénévoles, à de rares exceptions. La pauvreté augmente dans cette région de l’Adrar. Parallèlement les finances d’EDD diminuent (budget divisé par deux) ce qui entraine la fermeture de 3 centres. Le Golf de MORMAL qui durant 8 ans a généré des dons qui ont permis à l’association de survivre dans une période troublée (un des centres d’Atar porte son nom)

Heureusement, les responsables mauritaniennes financées par EDD, continuent à faire fonctionner 6 centres sur le maigre budget de l’association. (Voir le chapitre« les centres EDD »)

En 2018, reprise du bénévolat sur les centres d’accueil, bien que quelques bénévoles n’aient pas cessé leurs séjours toutes ces années.